J’ai deux maîtres, le couple. Gentils. Le maître, j’en parlerai plus tard.
Des deux, j’en préfère un, ou plutôt UNE :
c’est ma maîtresse.
C’est elle qui m’a voulu ; c’est elle qui m’a eu.
Je l’adore !
C’est elle qui s’occupe vraiment de moi :
elle me promène (super, la crotte dans le caniveau) ;
elle me brosse,
se soucie de mes petits bobos,
me traîne – c’est le mot – chez le vétérinaire...
Quand elle est en courses, chez le coiffeur, chez son masseur, retenue au bureau ou à un cocktail, je me couche sur le tapis, l’œil éteint et j’attends. Mon maître a beau allumer la télé, m’offrir des croquettes, rien n’y fait. La mélancolie me gagne, je l’attends, Elle.
Vous voulez une définition de l’amour, du vrai ?
Alors, regardez-moi : quand elle n’est pas là, je ne mange plus et je me couche en espérant son retour. 
C’est ça, l’amour, non ?

A la demande de nombreux internautes, qui s'étonnaient de ne point voir vieillir mes maîtres, je me suis décidé à publier des photos récentes. S'agissant de ma maîtresse, le temps qui passe l'a épargnée : 10 ans plus tard, n'est-elle pas toujours la plus belle ?
 

Quant à moi, d'où je suis, au paradis des chiens, je veille sur elle en dégustant mes croquettes de nuages et en souhaitant qu'elle demeure toujours ainsi : souriante, attentive à tous, jeune et belle, quoi.
 
 

Je lui fais un gros poutou de bon chien.