Novembre 2004
Les autres N°


UN COMPOSITEUR MECONNU...



 
 

Sa vie, son oeuvre

Jean Sébastien Gonzague de Linutil naît en 1710 dans un petit château du Nivernais. Très jeune, déjà, Jean Sébastien Gonzague est attiré par la musique. Il s'essaie quelque temps au violon, mais les cordes en boyau de chat de l'instrument lui provoque de l'urticaire.
Il se tourne alors vers ce qui restera son instrument de prédilection : la voix. Ou plutôt l'aboiement, puisque la quasi totalité de son oeuvre sera écrite pour voix de chien.
A l'âge de 30 ans, il est appelé auprès du Roi qui lui confie l'organisation des fêtes en l'honneur de l'anniversaire de Sa Majesté La Reine. C'est à cette occasion qu'il compose son fameux opéra-ballet "Chichi, chien de race". Malheureusement, à la suite d'une erreur dans le décompte des bougies du gâteau d'anniversaire de la Reine, Jean Sébastien Gonzague est prié de se retirer dans ses terres nivernaises.
Il n'en bougera plus jusqu'à sa mort, brutale et mystérieuse, 3 ans plus tard, empoisonné, dit la rumeur, par un de ses rivaux jaloux. Il laisse inachevé son "Requiem pour un chat", oeuvre paradoxale à laquelle il travaillait encore au moment de sa disparition. D'aucuns ont vu en lui le Mozart canin du XVIIIème siècle Nivernais. Son oeuvre, non encore publiée à ce jour, reste à découvrir.
Manuscrit autographe laissé inachevé par Jean Sébastien Gonzague de Linutil au moment de sa mort. Les ratures et taches finales ont longtemps défrayé la chronique, avant qu'on ne découvre qu'il s'agissait simplement de fraise écrasée.