Février 2005
Les autres N°


Le Festival International de la
Bande Dessinée d'Angoulême


 
Le Festival de la Bande Dessinée d'Angoulême, édition 2005, s'est achevé fin janvier. La poussière retombe sur les planches, les packs de bière vides rejoignent les bulles éclatées, les cases se cassent, c'est la débandade des bandes ; bref, la fête est finie.

Mais quoi qu'il en soit, moi, LINUTIL, je vous en parle car, en tant que personnage de bande dessinée, Angoulême c'est un peu mon pays de Cocagne.

Alors, ce que je vous propose, c'est simplement le Palmarès Final, les Récompensés, les Distingués, les Héros, sous la lumière des projecteurs...

Prix du Meilleur Album
Poulets aux prunes
Marjane Satrapi
(L'Association)
Prix du Meilleur Scénario
Comme des lapins
Ralf Koenig
(Glénat)
Prix du Meilleur Dessin
Le Sommet des dieux
Baku Yumemakura
et
Jiro Taniguchi
(Kana)
Prix de la Meilleure Série
Les Formidables Aventures de Lapinot
Lewis Trondheim
(Dargaud)
Prix du Patrimoine de la BD
Le Concombre masqué
Mandryka
(Dargaud)
Grand Prix RTL
Où le regard ne porte pas
Abolin et Pont
(Dargaud)
Prix Public du Meilleur Album
Le sang des Valentines
De Metter et Catel
(Casterman)
Prix René Goscinny
Trois éclats blancs
Le Floc'h
(Delcourt)
Voilà. N'hésitez pas ! Courez chez votre libraire et achetez ces albums (non, je ne touche pas de commissions, même en croquettes).

Bon, c'est sûr, je ne vous ai présenté que les stars du moment. Il y a tous les autres, les obscurs, les sans cases, ceux dont la bulle ne s'élève pas jusqu'aux cieux. Oui, ne les oublions pas, car c'est parmi les petits, les méconnus, les maladroits d'aujourd'hui que sommeillent les vedettes de demain, c'est entre les traînées de gomme et les taches d'encre que viennent doucement au monde et à la lumière les héros de papier. D'ailleurs, regardez moi bien, moi, LINUTIL, Angoulême et ses Prix, c'est pour 2006, petit chien qui s'en dédit... ou l'année d'après, peu importe.

Car en fait, nous, ce qui fait vibrer nos petits coeurs de papier, ce ne sont pas les diplômes, ni les paillettes, ni les feux de la rampe. Non, ce qui compte, c'est le regard amusé ou ému que nos lecteurs posent sur nos petites silhouettes de crayon. Tout simplement. Et Angoulême ou pas, ça n'a pas de prix, car ça les vaut tous !