Octobre 2013
Les autres N°


Images d'Amérique
De retour des Etats-Unis, Linutil feuillette pour nous son album photos. Plus de 3000 km parcourus depuis le Texas jusqu'à New York, en traversant l'Arkansas, le Tennessee puis la Virginie. Alors, OK pour prendre la route ?

Ozark Park, Arkansas. C'est un parc national dédié au folklore américain et aux modes de vie des pionniers. Linutil y a rencontré un groupe de musiciens ("The Lazy Goat String Band", autrement dit l'Orchestre à Cordes de la Chèvre Paresseuse ! si, si…) jouant de la country music, of course.

Au cœur du Memphis historique, Linutil rencontre son double perché sur une carriole pour touristes… Retour vers le futur, en quelque sorte…

A Memphis, il n'y a pas que des voitures à cheval, il y a également les tramways, ferraillant le long de Main Street.

Dès le crépuscule, les néons de Beale Street s'allument dans le tumulte des "honky tonks" (bars musicaux). Le blues fait alors résonner les nuits blanches de Memphis.

 A Graceland, dans la banlieue de Memphis, s'élève la maison de l'un de ses enfants les plus célèbres, Elvis Presley. Ici, son salon

Après Memphis, capitale du blues, voici Nashville, centre de la musique country, du rock et des musiques actuelles. Ici, viennent enregistrer les plus grandes vedettes, car les musiciens y sont renommés et recherchés. Linutil, comme Eddy Mitchell ou Sylvie Vartan avant lui, pourrait y "recorder" sa dernière galette. Dans le "Country Music Museum" on peut admirer des reconstitutions d'anciens studios d'enregistrement équipés du matériel d'origine, tel que le pupitre de mixage des années cinquante photographié ici.

Retour à la nature. Aux confins du Tennessee on traverse les "Smoky Mountains" ou, comme les nomment les indiens, "les montagnes aux mille fumées", du fait de la brume qui s'élève des vallées. On est loin de la civilisation et de l'Amérique des grandes villes. Pas loin d'ici, on a tourné le film "Délivrance", c'est tout dire…

Dans les Smoky Mountains, une ancienne maison occupée par une famille de fermiers jusqu'aux environs de 1930. Ours et coyotes garantis !

Un peu plus loin, toujours dans le Tennessee, la petite ville de Pigeon Forge est entièrement consacrée aux loisirs, sans être pour autant un parc d'attractions. De chaque côté de la rue principale, se succèdent les baraques, les musées (dont un sur le Titanic), les théâtres et les divertissements dont cette curieuse maison ("Wonder Works") sens dessus-dessous et que l'on visite en marchant au plafond. Linutil n'est pas dépaysé puisque dans un précédent numéro de "Mon Os" il avait mis au point un procédé produisant, à moindre frais, un effet identique (numéro 106 de mai 2010 : "Marcher sur les nuages"). Comme quoi les américains n'ont pas tout inventé…

Linutil arrive maintenant en Virginie. Près de Lexington, une merveille de la nature : le "Natural Bridge", une arche naturelle et gigantesque creusée dans la roche.

Et soudain, en traversant la forêt par la Blue Ridge Parkway, Linutil tombe en arrêt devant… un ours ! Un (petit ?) ours égaré au bord de la route. La photo est un peu floue, sans doute l'émotion. Mais pas question de s'attarder ou de sortir de voiture pour assurer la prise de vue, car la maman n'est sans doute pas loin.

Nous quittons les forêts profondes et bleues de la Virginie pour la capitale des USA, Washington, et l'emblématique "Maison Blanche" (ici la façade sud et son fameux Bureau Ovale).

Autre bâtiment mythique de Washington, le Capitole que l'on croise (si l'on peut dire) dans nombre de films et de romans.

La tombe, très simple, de John Fitzgerald Kennedy, au cimetière d'Arlington.

Enfin, Linutil débarque à New York City. Comme King Kong, le voilà grimpé au sommet de l'Empire State Building, d'où il découvre un panorama stupéfiant sur la ville : ici, les quartiers bordant l'East River.

Ville de contrastes, la Grosse Pomme aligne les gratte-ciel et les petits hôtels particuliers, les grandes avenues et les petites rues provinciales bordées d'arbres ou, comme ici, un réservoir d'eau sur le toit d'un immeuble dans le quartier de Chelsea.

Bien entendu, Linutil ne pouvait passer par New York sans faire un petit bonjour à Lily, autrement dit Lady Liberty, autrement dit la Statue de la Liberté (illuminant le monde) que la France offrit gracieusement au peuple américain. La charpente métallique intérieure est l'œuvre de Gustave Eiffel et la statue elle-même d'Auguste Bartholdi (d'après le portrait de sa mère, dit-on, mais c'est contesté). La photo ci-dessus montre le détail de la main gauche de la statue, tenant la Constitution Américaine. Pour se faire une idée de l'échelle, il faut imaginer qu'un ongle des doigts de la main est aussi grand qu'un avant-bras humain

Au confluent de la 7ème avenue et de Broadway : Times Square ! qui tire son nom du journal "The New York Times", qui avait son siège à cet endroit. Là, bat le cœur de la ville, au rythme des néons et des publicités géantes qui font de la nuit un jour perpétuel et haletant. NYC ne dort jamais...

Après l'exubérance de Broadway, bienvenue dans le sanctuaire reposant de Central Park, ce "petit" jardin de New York, grand à lui seul comme deux fois la Principauté de Monaco. Heureusement, avec son flair de fin limier, Linutil ne risque pas de se perdre au creux des sentiers multiples et tortueux… bien que…

Depuis l'Hudson, voilà la vision qu'ont les marins quittant le port : la pointe sud de Manhattan, dominée par le nouveau "One World Trade Center" culminant à plus de 500 mètres.

Mais il est temps de refermer l'album et de rejoindre la vieille Europe.
Adieu donc New York !
Good Bye América ! 



Copyright Linutil - Octobre 2013 - Texte de Guy Robert - Photos de Claudine Robert