Le mois de juin est le mois
des roses, fleurs tant aimées des poètes et des amoureux.
Roses qui ne sont pas que roses, d’ailleurs, mais rouges, jaunes, parfois
presque noires. Et blanches, bien sûr, comme celles du bouquet de
la mariée, comme celles de la chanson, cueillies « pour ma
jolie maman » (Berthe Sylva, en 1927).
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Il existe même (ci-contre)
une variété Cuisse de nymphe émue
- tout un programme -, dont la couleur nacrée est teintée
d’une roseur pudique : les jardiniers sont des poètes ! Avec
plus de 3000 cultivars différents, ils ont élevé la
rose au rang convoité de reine des fleurs.
Même les professeurs
de notre enfance, dans leur triste blouse grise, l’ont choisie comme exemple
pour la 1ère déclinaison latine : «
Rosa, rosa, rosam… » Les partis politiques, les sociétés
secrètes, les révolutions, l’ont brandie sur leur étendard.
Les poètes en ont fait le symbole de l’amour et de la vie qui passe
et les architectes l’ont accrochée, en vitrail de lumière,
au fronton des cathédrales, sous forme de rosace. |

La rose est donc partout,
parfumant les différents âges de nos vies, comme le chantait
si bien Françoise Hardy :
On
est bien peu de chose
Et
mon ami la rose
Est
morte ce matin.
La
lune, cette nuit,
A
veillé mon amie.
Moi,
en rêve, j’ai vu
Eblouissante
et nue
Son
âme qui dansait
Bien
au-delà des nues
Et
qui me souriait.
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Texte et Photos de Guy Robert- ©Linutil – Juin 2025
Paroles de la chanson « Mon amie la rose » de Cécile
Caulier ©Alpha Editions Musicales
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