La Licorne, le retour...
Eh oui ! le temps passe... Dans un précédent numéro
(n° 126 de mars 2012), nous avions
annoncé la mise en chantier de "La Licorne". Inspirée
des aventures de Tintin ("Le Secret de La Licorne"), cette maquette
se construit au fil de l'eau (c'est le cas de le dire), en 125 étapes.
Où en sommes-nous
donc aujourd'hui ? |
Non,
celle-ci, c'est celle dessinée dans l'album d'Hergé...
Restons
modestes et réalistes !
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Dans
le précédent numéro, il y a 6 mois, nous terminions
la 19ème étape, comme le résume le petit film ci-dessous.
Depuis, les travaux ont bien avancé, même si on est encore
loin du but.
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Oui, ça prend forme !
D'abord, on a fixé
les "murailles" bâbord et tribord. Par les sabords de ces murailles,
on verra plus tard pointer les canons.
Les hunes ont été
préparées (elles seront hissées sur leur mat respectif
le moment venu) : les hunes étaient ces plateformes sur lesquelles
se tenaient les matelots pour les manoeuvres et pour observer l'horizon.
Le fameux cri que tout marin espérait : "Terre, terre !" était
lancé du haut de ces hunes. En attendant, leur montage fut un jeu
de patience.
Voilà ce que peut
voir le Capitaine venu faire sa tournée du chantier, sur le château
arrière du navire.
En attendant leur montage,
les hunes sont posées sur le pont.
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Les mots du marin
Au fait, pour ceux qui hésiteraient
encore sur la signification de bâbord et de tribord,
il suffit de se rappeler que cela fonctionne comme les syllabes du mot
"BATTERIE" :
Première
syllabe BA à gauche (BAbord)
Seconde syllabe TRI
à droite (TRIbord).
Bien entendu, cela est valable
tant que l'on regarde vers l'avant du navire, dans le sens de la marche,
donc.
Ce petit intermède
culturel a permis à nos ouvriers de terminer la peinture des murailles
intérieures :
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Les choses sérieuses commencent...
De nombreuses heures de
travail ont été consacrées au bordé de la coque.
Il s'agit en fait de recouvrir
toute la coque de fines baguettes de bois, collées les unes à
côté des autres. Le principe est simple, mais la mise en oeuvre
longue et délicate.
Il faut en effet suivre
au plus près les contours de la coque, qui est courbe. La solution
est donc de cintrer une à une les baguettes, en les humidifiant
et en leur donnant le galbe voulu à l'aide d'une forme en bois.
Ci-contre, l'ingénieuse
machine à cintrer les lattes.
Un peu de colle et beaucoup
de patience suffisent normalement à fixer la chose, mais personne
n'est à l'abri d'une surprise...
Ah ! le son mélodieux
de la baguette qui se décolle comme un ressort ("Dzoiiiiing !!!").
Revanche de la matière sur l'esprit. Mais foi de Haddock, on y arrivera,
contre vents et marées. |
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Voilà la coque, vue
par en-dessous, en cours de recouvrement. Que les puristes se rassurent,
les petites inégalités (et les gros défauts) vont
disparaître un peu plus tard. Car, oh joie du maquettisme, une deuxième
couche de bordé est prévue, avec ponçage et masticage. |
Puisqu'on en parle, la voilà,
la deuxième couche. Il s'agit de baguettes plus minces, à
cintrer comme les précédentes, mais qu'il faut également
découper au scalpel pour qu'elles s'ajustent étroitement
aux ouvertures des sabords.
A noter que l'étrave
de proue est fixée (à droite sur la photo). Cette pièce
recevra plus tard la figure de proue qui est... une licorne, bien sûr
!
Avec cette étape (la
42), on a réalisé le 1/3 de la construction, les yeux rouges
et les doigts pleins de colle. En accéléré, pour mesurer
le chemin parcouru (et se donner du courage pour la suite) le résumé
filmé des étapes 19 à 42 :
Tout de même, ça
commence à ressembler à un bateau, non ?
Alors, la suite dans
un prochain numéro, mille sabords !
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© Guy Robert - septembre 2012
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